Vous qui pensiez aller en vacances en Guyane, changez de destination, c'est pas un pays mais l'enfer de la jungle



Voilà à quoi ressemble la "selva" comme on dit là bas, vu depuis le fleuve où bien depuis des hauteurs dégagées, c'est un épais manteau vert qui semble impénétrable...




Et lorsque l'on y a pénétré, on se rend compte effectivement que la forêt primaire dans laquelle on se trouve n'est guère praticable, entre les arbres entrelacés, la multitude d'arbres morts abattus, les marécages et les racines aériennes, la vitesse de progression avec le sac est de l'ordre du kilomètre heure, c'est dur pour le moral




La flore rend la vie difficile en bouchant l'horizon et donnant l'impression d'être enfermé, mais la faune y met aussi du sien, il y a des bestioles dont il ne vaut mieux pas croiser le chemin; mais celles-ci ne sont rien par rapport à la psychose que créent les moustiques porteurs du palu, le phlébotome qui peut vous refiler la lèpre et le climat qui fait s'infecter la moindre égratignure




La nature à beau être hostile, il faut s'adapter; la bivouac individuel est donc constitué d'un hamac avec moustiquaire, d'un hamac simple pour les affaires (qu'il ne faut surtout pas laisser trainer par terre au risque de voir des scorpions ou araignées s'y installer pendant la nuit), et d'une bâche afin des s'abriter des fréquentes averses nocturnes. Vous pouvez voir si dessous le fleuve qui nous a servi de salle de bain pendant les deux semaines du stage, c'est spacieux certes mais l'eau est trouble et c'est génant au début de se dire que c'est aussi notre eau potable (bon au bout de deux jours on n'y pense plus)




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